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La campagne à Paris

Le matin, vous passez votre porte cochère et foncez au travail dans un métro bondé qui pue pour trente minutes pénibles de promiscuité moite. Le matin, je croise des écureuils et je suis à mon bureau cinq minutes après être parti de chez moi, en voiture, moto, vélo. Je pourrais même y aller à pied mais je suis devenu un peu flemmard.

La nuit, après une fiesta, vous rentrez en taxi parce que le dernier métro ça vous emmerde, et le sommeil vient difficilement à cause du taré de l'étage au-dessus qui joue à la balle contre le mur de son salon. La nuit, je gare ma bagnole à l'orée de la forêt, et j'ai régulièrement la chance de voir ce superbe renard dans la lumière de mes phares. A chaque fois, comme dans la nuit de samedi à dimanche, cela me réjouit pour une semaine entière. Une fois, j'ai vu les renardeaux aussi. Puis pas un bruit, je dors. Bien, profondément. Le bonheur.

Oh, que je ne regrette pas la rue Amelot....